LUCIE BAYENS

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vado

Vado

Photographies numériques, impression laser sur papier photo autocollant transparent sur plaque de verre, 5 x 5 cm.

Vue de l’exposition C’est quoi dégueulasse, 2015.

Retrouvez-moi sur https://www.instagram.com/luciebayens/ fragments de réel pour réelle fiction

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La série Vado est extraite de mon journal de bord publié régulièrement sur un réseau social. Le terme VADO vient de l'espagnol gué, l'endroit de la rivière où l'on peut traverser à pied, où l'on peut passer et de l'italien je vais.

Vado est une série de photos recadrées et publiées sur l’application Instagram. Ce sont des instantanées, ce qui accroche mon oeil pendant mes pérégrinations, ce qui se passe à l’atelier, sur l’écran (prises de vue de scènes de films), des clichés qui font balises, pris le plus souvent dans le sud-ouest de la France, en ville, au bord de l’eau, le long de la côte atlantique, au bord de la route, en chemin, dans la forêt, dans des espaces plus ou moins apprivoisés.

2012-2017. Impression laser sur papier photo transparent marouflé sur plaques de verre 5 x 5 cm format diapo.
2017-2019. Impression laser sur papier photo transparent marouflé sur plaques de verre 6 x 6 cm.
Ces petites plaques étaient à l’origine utilisées pour peindre des décors psychédéliques.

Où est l’image? Dans le Cloud. Où est le souvenir? Dans la main? Où est la trace? Dans la lumière. L’image est un code; Des signes qui forment un langage et racontent l’histoire de ce corps-ci dans cet environnement-là. Vado est une installation qui peut prendre plusieurs formes, composée d’un socle / d’un pupitre neutre et des images translucides qui deviennent les facettes de l’être ici et maintenant mais fixées pour un temps inconnu. Un autoportrait en mosaïque d’où émerge la porosité de l’âme. Être en mouvement, être traversée, laisser agir la couleur et les signes en se servant de l’outil numérique, en évoluer avec les avancées technologiques; s’adapter toujours et faire avec l’anthropocène. Des strates virtuelles qui attaquent la temporalité en changeant le rapport au temps. L’inclinaison de ces petits supports produit une petite projection et un flou qui trouble l’oeil et l’image.

A conserver à l’abri des UV.


Lucie Bayens

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J’ai passé mon adolescence à Lormont. Ce que je retiens de mon histoire familiale, c’est un art de vivre au bord de l’eau. Mon père est pêcheur, ce fut son métier. Il pêchait en Garonne, en Dordogne, des aloses, des anguilles, des pibales, des crevettes blanches, des lamproies. Pendant les vacances, nous allions pêcher à pied au bassin d’Arcachon. A l’instar du philosophe Michel Serres, nos racines sont dans Garonne.
Vado est une série de photographies que je poste quotidiennement sur le réseau Instagram. Je prends ces photos lors de mes déplacements. Des détails, des parcelles de réel, des choses qui m’interpellent par leur esthétique, leur sens vis-à-vis de l’actualité et de mes recherches artistiques. Une sorte de lexique, un exercice quotidien qui me permet de dérouler un fil de signes croisés au hasard de mes pérégrinations, une façon de lire le monde. Par terre, en face et vers le ciel. Tels des rubans, je dispose ces trois inclinaisons du regard en un tressage jusqu’à ce que je triche. Ces photographies sont présentées en triptyques et en carrés de neuf images visibles en même temps sur la tablette. Le tressage devient code et la tresse, une colonne vertébrale. Rappel de la tresse de filet rouge en suspension dans la salle d’exposition. Ici, les berges de Garonne, de Dordogne, de Loire, de Seine, du canal Saint Martin, de la Claise, les Pyrénées, le bassin d’Arcachon, le Périgord, Bordeaux, Lormont, la rue, des trous, des traces, de l’eau, des arbres, des fenêtres, des mots, des motifs.

Lucie Bayens à l'occasion de l'exposition Lisières, invisibles fragmens de paysage au pôle culturel Bois fleuri, Lormont 2019.

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Vado est une série de photos recadrées et publiées sur l’application Instagram. Ce sont des instantanées, Street photography, vie de l’atelier, balises de mes pérégrinations le plus souvent dans le sud-ouest de la France, en ville, au bord de l’eau, dans des espaces plus ou moins apprivoisés. 2012-2017. Impression laser sur papier photo autocollant transparent sur plaques de verre 5 x 5cm format diapo. Ces petites plaques étaient utilisées pour peindre des décors psychédéliques.

Où est l’image? Dans le Cloud. Où est le souvenir? Dans la main? Où est la trace? Dans la lumière. L’image est un code; Des signes qui forment un langage et raconte l’histoire de ce corps-ci dans cet environnement-là. Vado est une installation qui peut prendre plusieurs formes, composée d’un socle / d’un pupitre neutre et des images translucides qui deviennent les facettes de l’être ici et maintenant mais fixées pour un temps inconnu. Un autoportrait en mozaïque d’où émerge la porosité de l’âme. Être en mouvement, être traversé, laisser agir la couleur et les signes en se servant de l’outil numérique en évoluant avec l’avancée technologique; S’adapter toujours et dorénavant à l’anthropocène.

Lucie Bayens à l'occasion de l'exposition Optogramme à la Laiterie, Bordeaux 2015.

 

 

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