Accueil >> Expositions>>Madeleine à bosse & Medusa à Arteko San Sebastian
Medusa. Matériaux : ruban, aegagropiles, napperons faits au crochet, "appâts-apparats" : crevettes, crin de cheval, cheveux, médaille, pièce de monnaie, flotteurs, clef, boutons, coquillages, pétale de pomme de pin, papier, rouages, pendentif, fil, bois, hameçons, émerillons. 110 x 45 cm. 2012. En vente à la galerie Arteko.
http://madeleineabosse.wordpress.com/
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Action BIOGM sur la plage de Zurriola, extrait de l'installation Madeleine à bosse juin 2012. |
Installation Madeleine à bosse, photographies, textes, collages, Appâts apparat, matières organiques, juin 2012 Galerie Arteko à Saint Sébastien.
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Pour découvrir les textes, les photographies et l'installation rendez-vous sur http://madeleineabosse.wordpress.com/
Pour voir les photos de la propagation du grattage sur la plage de Zurriola https://luciepisadonostia.wordpress.com/
Madeleine à bosse
Madeleine à bosse, un projet en partenariat avec la Galerie Arteko de San Sebastian-Donostia. Un journal de bord au stade de l’enfance, un working progress autofictionnel pensé comme un livre au mur, une installation exponentielle. Un projet nourri de robinsonnade, d’économie de moyen, de psychogéographie dont le fil conducteur est l’eau, la rivière, la mer. Un jeu de piste composé de textes, d’objets et de photographies.
Des propos absurdes, des phrases qui commencent dans une langue et finissent dans une autre. Des objets glanés, assemblés et hameçonnés les Appâts apparat qui évoquent le retour à la nature. Des photographies du territoire prises comme des allitérations de formes et des photos de l’action BIOGM réalisée sur la plage de la Zurriola. Le spectateur pourra piocher des éléments qui feront sens dans le non sens.
Madeleine à bosse, un proyecto en colaboración con la Galería Arteko de San Sebastian-Donostia. Un diario de a bordo al punto de la infancia, un working progress autoficticio pensado como un libro en la pared, una instalación exponencial. Un proyecto alimentado de robinsonnade, de economía de medio, de psychogéographie cuyo hilo conductor es el agua, el río, el mar. Un juego compuesto de pista de textos, de objetos y de fotografías.
Palabres absurdas, frases que comienzan en una lengua y acaban en otro. Objetos rebuscados y juntados y con azuelo los Appâts apparat que evocan la vuelta a la naturaleza. Fotografías del territorio tomadas como aliteraciones de formas y fotos de la acción BIOGM realizada sobre la playa de Zurriola. El espectador podrá cavar elementos que harán sentido en el no sentido.
Avant propos
Je suis française, parler une langue étrangère est un problème. Je suis très attachée au langage et obsédée par le bon mot, le mot juste. Paradoxalement, je m’exprime souvent par métaphore. Les expressions labellisées et l’invention de quelques-unes constituent un grenier que je tente d’explorer par des textes et des photographies. Le geste et l’image constituent des langages. Marcher, écrire et glaner à San Sebastian Donostia. Je comprends ce que l’on me dit mais pour m’exprimer je laisse mon cerveau en roue libre.
Ainsi parler le frontalier ou le franglaispañol est un jeu. Ici et maintenant j’en éprouve les limites. La rencontre peut-elle avoir lieu ? Un déroulé de melting pot entre jeux de mots et allitérations sonores ou visuelles au fil de l’eau et une phrase de Gilles Deleuze comme un phare : « écrire c’est témoigner de la vie, c’est témoigner pour la vie, c’est témoigner pour les bêtes qui meurent »
Prólogo
Soy francesa y hablar un idioma extranjero es un problema para mi. Me siento muy ligada a la lengua y obsesionada con la palabra correcta, la exactitud de las palabras. Paradójicamente, a menudo me expreso con metáforas. Tanto las expresiones idiomáticas como algunas otras inventadas constituyen para mi una reserva que trato de explorar por medio de textos e imágenes fotográficas.
El gesto y la imagen se convierten en lenguajes. Caminar, escribir e ir cosechando por San Sebastián Donostia. Entiendo lo que me dicen pero para expresarme dejo que mi cerebro funcione libremente.
De este modo el hablar fronterizo o franespanglish se convierte en un mero juego cuyos limites puedo sentir aquí y ahora. Puede acontecer el encuentro? un melting pot* que se va desenrollando entre juegos de palabras y aliteraciones sonoras o visuales a ras del agua y una cita de Gilles Deleuze que es para mi como un faro: "escribir es un testimonio de la vida y en pro de la vida, es un testimonio a favor de los animales que están desapareciendo”
MELTING POT* : en civilización norteamericana, concepto metafórico que acunaron los sociologos tras la 2° guerra mundial para hablar del éxito de la integración socio-económica de las muy diversas etnias (negros, sudamericanos, asiáticos, etc...); significa literalmente la (gran) olla donde todo se funde (to melt) & se ha vuelto ya un concepto universal para significar todo mestizaje cultural bien logrado, “que funciona”.
Pour découvrir les textes, les photographies et l'installation rendez-vous sur http://madeleineabosse.wordpress.com/